Devoirs 16B2 : l'université française
L?enseignement supérieur en France peut se définir comme l?ensemble des formations qui conduisent à une poursuite d?études après le baccalauréat, premier grade de l?enseignement supérieur. Il compte environ 2,14 millions d?étudiants. Ce chiffre traduit une forte progression (300 000 étudiants en 1960, près de 1 200 000 en 1980) qui équivaut à un quasi-doublement en vingt ans.
Ce nombre s?est stabilisé depuis cinq ans environ et cette stabilisation devrait se maintenir les prochaines années compte tenu, notamment, des évolutions démographiques prévisibles. La France a maintenant rattrapé son retard et son taux d?accès à l?enseignement supérieur est comparable à celui de la moyenne des pays de l?OCDE, avec une proportion plus forte d?accès à l?enseignement supérieur court (deux ans après le baccalauréat).
Le financement est très majoritairement un financement public (86,9 %, dont 78,3 % pour l?État et 69 % pour le seul ministère de l?Éducation nationale). Les ménages et les entreprises assurent respectivement 8,3 % et 4,8 % du financement. Cette structure de financement illustre bien les caractéristiques du système français : prédominance du financement public et surtout de l?État puisqu?il s?agit d?une compétence de l?État, faible coût pour les familles, faible investissement des entreprises.
L?enseignement supérieur français peut se caractériser par la coexistence d?une pluralité de formations dont les finalités, les structures administratives, les conditions d?admission et l?organisation des études sont très variées.
En dépit de cette très grande diversité, on peut néanmoins dégager quelques traits communs. Contrairement aux pays anglo-saxons, la part de l?enseignement privé reste faible (inférieure à 15 %).
Le système français se caractérise aussi par la coexistence d?un secteur sélectif et d?un secteur non sélectif. Cette problématique de la sélection, extrêmement sensible, se pose dès l?accès à l?enseignement supérieur.
Le premier cycle de l?enseignement supérieur, d?une durée de deux ans, est a priori fondé sur le principe de non sélection. Le code de l?éducation institue le droit de chaque bachelier à entrer dans la filière universitaire de son choix. Mais les exceptions sont nombreuses.
Questions :
-Comment a évolué le nombre d'étudiants en France depuis les années 60 ?
-Comment est organisé le financement de l'enseignement supérieur ?
-Est-ce que l'enseignement supérieur en France est sélectif ?
-Comment est organisé l'enseignement supérieur en Suède ?
-Est-ce qu'il existe des sélections ?
-Y a-t-il des droits d'inscriptions élevés ?
-Est-ce que les étudiants peuvent avoir des bourses ?