À l'école l'élitisme est un système qui marche bien quand le système scolaire ne devient pas exclusivement sélectif !
C'est à dire que la politique de l'élitisme peut-être positive pour l'avenir d'un pays, si comme en Suède où on a pour objectif la réussite du plus grand nombre et pas seulement pour une élite comme en France.
J'ai eu la chance d'être scolarisée dans les deux systèmes suédois et français. J'ai le sentiment que les professeurs suédois s'engagent plus pour leurs élèves qui ont déjà la motivation de réussir et qu'ils mettent de côté les autres.
Dans le système scolaire français, j'ai le sentiment au contraire que les professeurs français souhaitent obtenir la meilleure moyenne de notes possible pour l'ensemble de la classe. Dans cette optique, il y a des élèves qui réussissent très bien, mais il y en a aussi beaucoup qui échouent et qui ont souvent le sentiment que c'est définitif. En Suède les élèves ont aussi le sentiment d'échouer, mais ce n'est pas définitif ! On a toujours droit à une seconde chance dans le système éducatif suédois !
Le système suédois de la réussite pour le plus grand nombre a peut-être pour résultat un enseignement de moins bonne qualité. L'élitisme à la française qui peut concentrer ses ressources sur les élèves qui veulent et qui peuvent réussir augmente probablement la qualité de l'enseignement mais aux risques d'oublier les élèves en situations de difficultés.
Même si j'ai une préférence pour le système élitiste, je crois plus en une troisième option, ni suédoise, ni française, un système scolaire moins sévère avec la volonté de faire réussir tous les élèves !
Imenne étudiante franco-suédoise