L’enseignement supérieur
L’enseignement supérieur est constitué de cinq orientations différentes que sont les universités, les Instituts Universitaires de Technologie (IUT), les BTS (Brevet de Technicien Supérieur), les écoles et instituts professionnels, et les grandes écoles.
- L’enseignement universitaire permet d’obtenir des diplômes classiques du monde académique : Licence, Master, Doctorat.
- Les Instituts Universitaires de Technologie délivrent un enseignement supérieur qui relève d’une université et qui offre des formations techniques ou technologiques. Ce type de formation peut aboutir, par exemple, à une formation d’ingénieur.
- Les BTS consistent en une formation professionnalisante de deux ans après le baccalauréat, dispensée dans les lycées.
- Les écoles et les instituts proposent diverses formations professionnelles (coiffure, esthétique, arts, photographie, infirmerie, architecture, audiovisuel…).
- Les grandes écoles telles que l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), qui forme les hauts fonctionnaires de l’Etat, l’Ecole Polytechnique, qui forme des ingénieurs et des scientifiques, ou encore HEC (Haute Ecole de Commerce), destinée à former des spécialistes des affaires et du monde de l’entreprise, recrutent le plus souvent par concours après une formation de 2 ans dans les classes préparatoires. Une bonne partie de l’élite française est passée par l’ENA.
Notons que parallèlement à l’école publique existe un enseignement privé qui suit le même parcours que l’école publique, de la maternelle au supérieur. Environ 2 millions d’élèves sont dans le privé, alors que l’école publique en accueille environ 10 millions (primaire et secondaire).
Etat des lieux de l’enseignement en France
En France, c’est le ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui sont chargés de l’enseignement. Le ministère de l’Education nationale, responsable de l’enseignement primaire et secondaire, est doté du plus important budget de l’Etat : 77 milliards d’euros pour 2007 soit 28% du budget du pays. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a perçu 23,9 milliards d’euros en 2007. Au 1er janvier 2007 le ministère de l’Education nationale employait environ 1 200 000 personnes, dont 982 000 enseignants. Globalement, la France dépense davantage pour l’éducation que la plupart des autres pays développés (environ 7 % du PIB).
La réforme du gouvernement
Dans le primaire, la priorité sera dorénavant donnée à l’apprentissage de la langue française par l’écriture et la lecture. La suppression des cours du samedi matin libérera du temps pour aider les élèves en difficulté et des stages gratuits de remise à niveau seront proposés aux élèves pendant l’été.
Dans le secondaire, le changement le plus important est la suppression progressive jusqu’en 2010 de la « carte scolaire », qui permettra aux familles de choisir où inscrire leurs enfants. Le système actuel de la « carte scolaire » assigne un établissement aux enfants en fonction de leur lieu d’habitation, et ne laisse donc pas beaucoup de liberté sur le choix de l’école.
La revalorisation du métier d’enseignant
Cette partie de la réforme consiste à améliorer la protection des enseignants lorsqu’ils sont victimes d’agressions. De plus, les infractions graves seront traitées en temps réel et ne resteront plus impunies. Une amélioration des revenus des professeurs en fonction du travail accompli est également prévue, ainsi qu’un renforcement du rôle des chefs d’établissement.
Réduire les redoublements
D’après l’OCDE près de 40 % des élèves ont redoublé au moins une fois en France, contre 13 % dans les autres pays de l’OCDE.
Sureffectifs dans les « bahuts » français
Depuis des décennies une même question se pose en France. Cette question est celle du manque dans les lycées et collèges français : manque de professeurs, manque d’argent ; un manque qui aboutit logiquement au problème des sur-effectifs dans les classes : 30, 35 ou 40 élèves dans certains cas.
Magazine "Au présent"
Le système scolaire français